LA CUISINE A MICHELLE cuisine du Maroc, cuisine de Larache, cuisine de fete, gateaux de Larache et du Maroc |
|
| HAGGADAH DE PESSA'H | |
| | Auteur | Message |
---|
michelle
Nombre de messages : 8409 Age : 68 Localisation : Nee a Casablanca
Feuille de personnage groupes webmaster: oui Nombres de recettes poster: (100/100)
| Sujet: HAGGADAH DE PESSA'H Jeu 27 Déc - 9:14:07 | |
| HAGGADAH DE PESSA'H
Table des matières:
L'Amour SPECIAL EDUCATION: Le Séder L'antisémitisme La Fête de la Parole Histoire héroïque d'un juif à Pessa'h Ce soir, le moment sublime de l'éducation Le Tapis volant La Fête de Pessa'h, une fête spirituelle Les dix plaies, mesure pour mesure L'Eternel et pas un Ange La Reconnaissance Le Cadeau L'Acte de la délivrance La Question du Racha (méchant) La finesse d'un hôte Les quatre fils, quatre générations Pas de mensonges ni de médisance La Force du Juste L'amour
Quand le Peuple entendit l'ordre de sortir d'Egypte, les femmes saisirent leur pâte sans attendre qu'elle lève et partirent sans hésitation avec le Peuple en direction du désert.
Cet amour sans condition envers D-ieu sans demander d'attendre que le pain se lève pour emporter de quoi manger, cette qualité d'empressement, c'est tout cela que la matsa représente. C'est l'humilité à l'état pur, le contraire du 'hamets le pain levé gonflé de vide, d'orgueil.
C'est à ce propos que témoigne l'Eternel :
"Je me rappellerai l'affection de ta jeunesse, de ton amour au temps de tes fiançailles quand tu me suivais dans le désert, dans une région inculte. (Jérémie 2,2)
SPECIAL EDUCATION: LE SEDER
Le soir du Séder de Pessa'h, nous devons accorder une place particulière aux enfants.
La première chose: que les enfants dorment l'après-midi afin qu'ils ne tombent pas de sommeil pendant le soir de fête.
C'est une mitsva de la Torah, de raconter la Haggadda à son fils (raison pour laquelle nous avons joint de nombreux commentaires et histoires afin de vous inspirer).
Et si l'on a pas de fils, on le raconte à sa femme. Et si l'on est tout seul, on se la racontera à soi-même et l'on se posera des questions, car par les questions nous arriverons à la vérité. Le judaïsme n'a pas peur des questions, puisque que tout le Talmud est basé essentiellement sur des questions.
Le meilleur moment pour éduquer ses enfants, c'est lorsque toute la famille est dans la joie réunie autour de la table. Donc l'enfant est le plus réceptif, puisque c'est lui l'étoile ce soir.
Ensuite préparer en conséquence des friandises (telles que des noix, des amandes) que l'on distribuera largement afin de maintenir leur esprit éveillé tout au long de la fête.
Nous devons attirer toute leur attention pendant cette soirée exceptionnelle. Certains ont l'usage de faire disparaître le plateau du Séder à un certain moment (se référer à sa Hagada) afin de les inciter à poser la question: "Qu'est-ce qu'il se passe? Pourquoi fait-on ainsi?"
Combien dans leur enfance n'ont rien connu d'autre de la Torah que le Séder de Pessa'h et ont été marqué à vie par cette cérémonie féerique, qu'ils ont conservé en mémoire!
"Les Egyptiens nous traitèrent de méchants".
Comme toujours, remarque Rav Hirsch l'antisémitisme vient des chefs et la première chose que pharaon décida avec ses conseillers, c'est de salir l'image des juifs aux yeux des Egyptiens, c'est de les faire apparaître comme des citoyens malhonnêtes, prêts à trahir leurs maîtres puis vint l'esclavage et l' extermination.
Les mêmes étapes n'ont-elles pas caractérisé la persécution nazie ?
Médisance avant la prise de pouvoir par Hitler, lois d'exception excluant les juifs de la vie économique puis atteinte au corps dans les camps de travail et d'extermination.
La Fête de la Parole.
Le sens étymologique Pessa'h:
La bouche parle. Pe =bouche sa'h=parle
Accablé par l'esclavage, le Yéhoudi ne pouvait et n'avait pas de goût à s'exprimer. Il était enfermé dans un mutisme angoissant, et lorsque parfois il s'aventurait à parler, il le faisait pour mimer les autres.
"Lui" ne parlait jamais.
Emprisonné par cette civilisation qui n'était pas la sienne, le Peuple réussissait jamais à être lui-même et quand la souffrance devint insupportable, alors il cria, il pria vers D-ieu:
"Sauve-moi!"
Alors D-ieu se mit à parler et la délivrance survient! Ainsi que la délivrance de la parole. Il raconte sa HAGGADA.
L'Apogée de la délivrance : Ouverture de la Mer Rouge.
Il chante, sa parole est un chant. Plus besoin de médicaments, de comiques, le Yéhoudi est joyeux.
Le Zohar raconte que le soir de Pessa'h, D-ieu dit à ses anges, descendons dans chaque maison pour écouter mes enfants, raconter la Sortie d'Egypte.
Quel merveilleux soir!
La bouche est plume du cœur. | |
| | | michelle
Nombre de messages : 8409 Age : 68 Localisation : Nee a Casablanca
Feuille de personnage groupes webmaster: oui Nombres de recettes poster: (100/100)
| Sujet: Re: HAGGADAH DE PESSA'H Jeu 27 Déc - 9:15:34 | |
| Histoire héroïque d'un juif à Pessa'h
Peine: 10 ans de travaux forcés en Sibérie:
Motifs d'incarcérations:
Judaïsme = Action clandestines contre l'état.
7 ans sont déjà passés et Aharon a toujours réussit à pratiquer son judaïsme dans des conditions inimaginables. Cette année-là encore Aharon reçoit une lettre un mois avant Pessa'h "les matsot arrivent".
Cette fois-ci, Aharon fut convoqué par la responsable préposée au courrier:
-"Quand tombe votre Pâque?"
-"Dans dix jours" lui répondit-il.
-"Et si tu ne reçois pas de pain azymes, que mangeras-tu?" lui demanda-t-elle.
-"Des pommes de terre".
-"Et s'il n'y en a pas?" lui redemanda-t-elle.
Aharon resta silencieux, il sait que sans une ration minimale de 800 calories par jour, il a très peu de chance de survivre au rythme infernal des travaux forcés.
-"Dans cette éventualité, il ne me restera qu'à jeûner" lui rétorqua-t-il.
-"Huit jours?".
-"J'espère qu'avec l'aide de D-ieu je pourrais tenir".
Pessa'h arrive, mais les paquets ne sont toujours pas là: pas de matsot, pas de vin, même les pommes de terre ont disparues mystérieusement.
Le soir du Séder, Aharon étendit une nappe de papier blanc sur une caisse. Il y posa trois matsot sur la table et en guise de vin, il se munit de quatre verres de thé. Accompagné de deux amis Yéhoud, Aharon commença son Séder. Il récita la haggada, ils burent le thé et mangèrent les matsot. Le deuxième soir, il n'y avait déjà plus de matsot. Aharon expliqua à ses invités que chaque année en recevant les matsot, il en réservait toujours trois pour l'année suivante, en cas de pénurie.
-"Si nous avions su, nous n'aurions jamais mangé ton repas" lui dirent-ils.
-"C'est pour cette raison que je ne vous l'ai pas dit".
-Les jours passèrent et Aharaon ne se nourrissait que de morceaux de sucre, ses forces diminuèrent rapidement.
Ses amis voulurent le persuader de manger du 'hamets: c'était une question de vie ou de mort! Mais rien à faire, Ahron les ignora.
La responsable préposée au courrier lui rendit visite au milieu de Pessa'h: "Donnez-nous quelque chose, on va le faire manger!"
On lui proposa un petit pain chaud, mais en sentant son odeur, Aharon s'évanouit. Après avoir repris conscience, Aharon ne changea pas sa décision.
Dès le cinquième jour, il ne pouvait plus bouger du lit. La préposée revint, cette fois-ci avec un gâteau, et lui plaça devant ses yeux, mais rien à faire: il résista.
Vu son triste état, l'infirmière lui injecta un liquide qui réchauffa son corps. Ainsi, d'évanouissement en vertige, il termina Pessa'h sur un lit d'hôpital du camp. Dès que Pessa'h fut terminé, on le réalimenta à doses réduites.
Les jours passèrent et le commandant du camp convoqua Aharon. Sur le bureau se trouvaient des paquets de matsot. On lui expliqua qu'on les avait trouvés chez la préposée au courrier ainsi que toutes les lettres qui lui furent envoyées. Aharon comprit alors pourquoi elle cherchait tant à lui faire manger du 'hamets.
On lui demanda de signer un acte d'accusation contre la préposée. Cette dernière supplia de l'innocenter de cet acte, car elle avait quatre enfants à nourir. Elle jura de ne plus recommencer et de ne pas s'opposer aux juifs pratiquants, d'aller même jusqu'à les aider. Aharon refusa de signer cet acte. Le commandant, bouchée bée, fut émerveillé et dit ainsi: "Vous, juifs, êtes des gens fantastiques"
Ici se termine l'histoire d'un Pessa'h mémorable pour Aharon.
"Qu'ils sont têtus ces Yéhoudim!"
"Il existe un principe toutes les choses se transforment en bien"
***
Ce soir, le moment sublime de l'éducation
Ma Nichtana
Quelle est la différence entre cette nuit et les autres?
La Haggada nous parle de quatre enfants:
Le sage, le méchant, le simple et celui qui ne sait pas poser de questions.
Tout le récit de la Haggada vise à répondre à ces quatre enfants: les élever, les rapprocher de la Torah, de la lumière, même pour le méchant.
Ce soir-là, ces enfants sont présents et grâce à Pessa'h, cette belle fête, leur vie se transforme. L'invité principal est l'enfant. On doit lui raconter les merveilles de la délivrance, l'amour du Peuple envers D-ieu et l'amour de D-ieu envers son Peuple.
Mais il manque un enfant, un cinquième: celui qui n'est pas venu, il ne connaîtra pas Pessa'h, sa beauté, il a oublié qu'il appartenait à un merveilleux peuple et n'a pas connu D-ieu.
Pourquoi?
Où es-tu?
***
Le Tapis Volant
Dans une certaine communauté, on a l'habitude de lever le plateau du Séder au dessus des têtes des convives en chantant:
"Etmol Ayinou Avadim" (Hier nous étions des esclaves et aujourd'hui nous sommes libres.)
Les invités baissent la tête, rient, chantent et pleurent parfois.
Pour comprendre la signification de cette coutume récitons une partie de l'alphabet:
Le mot "Kéara" est composé de quatre lettres: Kouf, Aïn, Rech et Hé.
Le Kouf précède la lettre Rech, le Aïn précède le Pé, le Rech précède le Chine et le Hé précède le Vav.
Au total, on obtient quatre lettres formant le mot "Chofar".
On soulève le Kéara et on trouve le mot Chofar, symbole de la Téshouva à Roch haChana, fête mêlée de joie et de rigueur.
Mais quelle Téshouva doit-on pratiquer à Pessa'h
Un des éléments déterminant de la fête est le dualisme hamets/matsa, élimination du 'hamets pour le remplacer par la matsa.
Le 'hamets, le levain qui gonfle, symbolise le cœur orgueilleux, le "moi je", par opposition à la matsa fine, plate, qui se casse facilement, symbolisant le cœur brisé, les yeux tournés vers D-ieu.
Cette Téshouva est soumise à notre choix:
Soit vivre loin de sa source, dans un monde préhistorique qui continue de se dégrader. Soit sortir d'Egypte, libre de nos passions en homme réfléchi et aimant son prochain le cœur tourné vers son D-ieu. ***
La fête de Pessa'h, une fête spirituelle
"Quel est ce travail" demande le méchant, qui soulève par-là une question sérieuse. Voici en reformulant la question, ce qu'il sous-entend exactement:
"Comment se fait-il qu'en étant toujours en exil, vous célébrez une fête qui symbolise la liberté? Vous êtes pourtant toujours assujettis par les puissances étrangères, Israël ne peut pas prétendre avoir trouvé sa liberté totale!"
Cela est vrai, explique les commentateurs, cependant, la fête de Pessa'h symbolise une liberté spirituelle, notre affranchissement de l'emprise des passions, de l'impureté la plus basse qui régnait en Egypte pour se constituer en tant que peuple de Cohanim. C'est pour cela que bien qu'étant toujours en exil sous le joug des nations du monde, nous pouvons malgré tout brandir tout haut l'étendard de la Torah attirer et révéler la royauté divine et la foi en D-ieu. Même lorsque les juifs furent traqués, poursuivis et mis en prison chez les non-juifs, ils se gardèrent bien de manger toute nourriture contentant du hamets à Pessa'h et s'efforcèrent d'observer la fête. | |
| | | michelle
Nombre de messages : 8409 Age : 68 Localisation : Nee a Casablanca
Feuille de personnage groupes webmaster: oui Nombres de recettes poster: (100/100)
| Sujet: Re: HAGGADAH DE PESSA'H Jeu 27 Déc - 9:17:04 | |
| LES DIX PLAIES: MESURE POUR MESURE
Voici un enseignement du prophète Elie:
L'Eternel infligea dix plaies aux Egyptiens. Chacune d'entre elle correspond à un châtiment que ces derniers firent subir aux juifs. Comme tout ce que fait l'Eternel est vrai, mesure pour mesure, il n'y a aucune injustice qui émane de Lui.
Une mauvaise mesure ne peut s'abattre sur l'homme qu'à cause de ses mauvaises actions. (C'est l'homme lui-même qui crée sa punition à cause de son mauvais comportement).
Et voici les plaies qui se sont abattues sur les Egyptiens:
Le sang, les grenouilles, les poux, les bêtes sauvages, la vermine, la peste, la grêle, les sauterelles, les ténèbres, la mort des premiers-nés.
1. Pour quelle raison furent-ils punis par la plaie du sang?
Parce qu'ils virent que les enfants d'Israël se trempaient dans le mikvé pour se purifier après avoir eu leurs règles, et après avoir eu des relations intimes. Que firent les Egyptiens? Ils leur interdirent de se tremper pour qu'ils ne puissent se purifier et engendrer de descendance. C'est pour cela qu'Hashem transforma leurs eaux en sang et que les poissons en moururent.
2. Pour quelle raison furent-ils punis par la plaie des grenouilles?
Parce qu'ils disaient aux enfants d'Israël: "sortez et ramenez-nous des bêtes rampantes et gluantes pour nos jeux et nos divertissements. C'est pour cela qu'Hachem leur infligea les grenouilles, à tel point qu'on entendait leur croassement dans le ventre des égyptiens.
Jusque là, Pharaon dit à Moché: "Tu viens chez moi avec de la magie, j'appellerai les enfants égyptiens qui apprennent la magie dans les écoles, eux aussi seront capables de produire des grenouilles."
Ainsi il est dit: "Pharaon appela aussi les voyants et les magiciens et ils en firent de même". (Chémot 7:11)
Mais à partir de ce moment, les magiciens ne purent reproduire les poux, car nulle magie dans le monde n'a de pouvoir sur ce qui est plus petit que la taille d'une lentille.
3. Pour quelle raison furent-ils punis par la plaie de la vermine?
Les Egyptiens forcèrent les enfants d'Israël à balayer les chemins, les maisons et les champs, ainsi que sur les marchés et les rues. Les hommes effectuaient les corvées des femmes et vice-versa. L'homme balayait la maison de la femme et la femme la maison de l'homme. C'est pour cela que l'Eternel transforma la poussière de Egypte en vermine à un tel point qu'ils ne trouvèrent plus d'amas de poussière à faire balayer aux enfants d'Israël.
4. Pour quelle raison furent-ils punis par la plaie des bêtes sauvages?
Les égyptiens disaient aux enfants d'Israël: "Sortez et allez nous capturer des ours et des lions, ensuite amenez-les et faites-les entrer dans nos amphithéâtres (pour que l'on se divertisse)." Tout cela afin de que les enfants d'Israël aillent se perdre dans les contrées désertiques, éloignés de leur maison et ne pouvant concevoir d'enfants. C'est pour cela que l'Eternel leur envoya des bêtes sauvages du monde entier, jusqu'à ce qu'ils avouent: "nous avons fautés".
5. Pour quelle raison furent-ils punis par la plaie de la peste?
Les égyptiens obligèrent les enfants d'Israël d'exercer le métier de berger et de garder leurs chevaux, ânes, bovins et menu bétail, afin qu'ils ne puissent être à la maison et mettre au monde une progéniture. C'est pour cela que la peste s'abattit sur les bêtes que gardaient les enfants d'Israël et les tua toutes, comme il est dit: "Voici la main de l'Eternel se manifestera sur ton bétail qui est aux champs – chevaux, ânes, chameaux, gros et menu bétail – par une mortalité très grave". (Chémot 9:3).
6. Pour quelle raison furent-ils punis par la plaie de des ulcères?
Les égyptiens forcèrent les enfants d'Israël à leur réchauffer et refroidir l'eau de leurs bains. C'est pour cela que l'Eternel leur envoya les ulcères (plus exactement le "she'hin" qui est une maladie de la peau), afin qu'ils ne puissent touche ni eau chaude ni eau froide, car cela leur causait de grandes douleurs.
7. Pour quelle raison furent-ils punis par la plaie de la grêle?
Les égyptiens forcèrent les enfants d'Israël à planter des jardins et toutes sortes d'arbres pour les empêcher de retourner chez eux et d'avoir des enfants. L'Eternel envoya la grêle qui détruisit tout ce qu'avait planté Israël, comme il est dit: "Par la grêle il fit périr leur vigne…" (Psaumes 78:47) Seul en terre de Goshem où résidaient les enfants d'Israël, la grêle ne sévit point.
8. Pour quelle raison furent-ils punis par la plaie des sauterelles?
Les égyptiens forcèrent les enfants d'Israël à semer du blé, de l'orge, des fèves, des lentilles et toutes sortes de légumineux pour les empêcher de procréer. L'Eternel envoya les sauterelles qui dévorèrent toutes leurs cultures.
9. Pour quelle raison furent-ils punis par la plaie des ténèbres?
Ils se trouvaient parmi les enfants d'Israël des impies qui ne voulaient pas sortir d'Egypte à ce moment-là. Comme les égyptiens étaient dans les ténèbres et les juifs dans la lumière, ces impies moururent et furent enterrés pour que les égyptiens ne puissent pas dire qu'Israël furent aussi frappés par cette plaie.
10. Pour quelle raison furent-ils punis par la plaie de la mort des premiers-nés?
Pharaon ayant voulu faire périr les nouveaux-nés juifs, l'Eternel considéra ces pensées mal intentionnées de Pharaon comme des faits accomplis et lui rendit mesure pour mesure.
***
"…L'ETERNEL ET PAS UN ANGE…"
(extrait du Zohar)
"Et je passerai dans la terre d'Egypte, cette nuit je frapperai tout premier-né…je suis l'Eternel".
Une question se pose: Pourquoi est-ce que l'Eternel frappa Lui-même les premiers-nés égyptiens? Il aurait pu le faire par l'intermédiaire d'un de ses anges serviteurs?
Rabbi Shimon bar Yo'haï nous enseigne que les anges ne savent pas discerner entre la goutte qui conçut un premier-né et celle d'un autre enfant.. Seul l'Eternel le pouvait. Les anges envoyés du Tout-Puissant, ne connaissent que ce qu'il leur est permis de savoir. Par exemple, toutes les événements que l'Eternel va réaliser dans le monde leurs sont connus parce que l'Eternel les proclame dans les Cieux avant de les accomplir. De même, lorsqu'un ange destructeur est envoyé dans le monde (lorsque survient un désastre, par exemple, que D-ieu nous en préserve), il est recommandé à tout homme de rester chez lui et de ne pas se promener dans des lieux publics, pour ne pas être frappé par cet ange (car l'ange destructeur ne distingue pas entre le juste et l'impie), comme il est dit: "Et personne ne sortira de sa maison jusqu'au matin".
Mais au devant de l'Eternel, nul ne peut se cacher, comme il est dit: "Si un homme se dissimule dans une cachette, ne le verrais-Je pas…? (Jérémie 23)
Une femme égyptienne mariée qui avaient eu des rapports avec d'autres hommes fit croire à son mari que tous ses enfants étaient les siens. Lors de la plaie des premiers-nés, tous moururent, car ils étaient tous premiers-nés d'un autre père!!! | |
| | | michelle
Nombre de messages : 8409 Age : 68 Localisation : Nee a Casablanca
Feuille de personnage groupes webmaster: oui Nombres de recettes poster: (100/100)
| Sujet: Re: HAGGADAH DE PESSA'H Jeu 27 Déc - 9:19:17 | |
| LA RECONNAISSANCE
Pourquoi Moshé n'a-t-il pas frappé l'eau pour se transformer en sang?
Le Midrash explique:
"Sur les dix plaies par lesquelles l'Eternel a frappé l'Egypte, pour trois d'entre elles, l'eau, les sauterelles et les poux, Aaron fut envoyé à la place de Moshé pour déclencher ces plaies. Pourquoi ?
Moshé ayant été sauvé par les eaux, en reconnaissance, il ne pouvait pas aller lui-même utiliser cet élément pour provoquer une plaie sur tout le pays."
Le Rav Dessler zal pose alors la question sur ce Midrash:
Est-ce que l'eau et la terre, qui sont deux minéraux ressentent quelque chose? Sont-elles conscientes de la reconnaissance de Moshé pour le bien prodigué?
En fait, ni l'eau ni la terre n'éprouvent de sentiments. Seulement, l'âme de Moshé, pour atteindre sa perfection et sa plénitude, s'astreint à ne pas porter la moindre atteinte à tout élément de qui il a reçu une fois du bien.
Moshé se retient de frapper l'eau, car s'il avait usé d'ingratitude, il aurait porté préjudice à ses propres midots (traits de caractères) habituées à prodiguer et être reconnaissant envers le bien reçu d'autrui.
De même, Moshé résidant chez Yitro reçu l'ordre de sauver le Peuple d'Israël en détresse.. Bien qu'étant pressé, il retourna tout d'abord chez Yitro pour lui demander son consentement. Comme Moshé s'étant enfui de chez pharaon, Yitro l'avait recueilli. Il ne voulait pas agir avec ingratitude envers l'hôte.
***
Le Cadeau
"Et cette femme (Yo'hévet) conçut et enfanta un fils (Moché). Elle considérera qu'il était beau et le cacha pendant trois mois." (Chémot 1:2)
Pour quelle raison Yo'hévet eut le mérite de concevoir le délivreur du Peuple d'Israël (Moché Rabénou), le personnage le plus connu au monde?
Pharaon le despote ordonna à Yochevet (Chifra) et Myriam (Poûa), les deux sage-femmes de tuer tous les mâles qui allaient naître. Cependant ces dernières désobéirent au péril de leur vie et laissèrent vivre tous les nouveau-nés.
Par le mérite du risque qu'elle a pris pour sauver d'autres enfants que les siens, D-ieu offrit à Yo'hévet cette lumière s'appelant Moché.
"Par le mérite des femmes valeureuses, nous sommes sortis d'Egypte."
***
L'acte de la délivrance
Les juifs étaient enlisés dans l'idolâtrie
Il leurs a été ordonné le 10 Nissan (4 jours avant la sortie d'Egypte) de prendre un agneau, idolâtrie principale des égyptiens puis de l'offrir en sacrifice. C'est ce geste d'aller contre la culture et les croyances égyptiennes qui fut demandé aux juifs.
Ce geste si difficile était une condition obligatoire pour faire partie de la délivrance.
Ce geste les enjoignait à surmonter leur propre nature, leurs propres défauts
Etre juif c'est agir, enclencher l'histoire, la délivrance!
***
La question du rachat
Quelle est ce travail pour vous ? En d'autres termes, il demande: Pourquoi vous fatiguez-vous à nettoyer la maison de son 'hamets, et de célébrer un Séder pour Pessah ? Il suffit de croire en D-ieu, de L'aimer et de LE respecter dans son cœur, sans avoir besoin de pratiquer les ordonnances de la Torah.
A cela on lui répond: si tu t'étais trouvé là-bas, tu n'aurais pas été délivré.
L'Eternel attend un réveil de notre part, une initiative personnelle.
Un geste par lequel nous nous démarquons des égyptiens. C'est grâce à cela que l'ange qui frappa les Egyptiens sut nous distinguer, grâce au sang du sacrifice de l'agneau dont nous avions aspergé les linteaux de la porte.
***
La finesse d'un hôte
Une nuit du Séder, Rabbi Akiva Eiger était attablé avec sa famille et ses invités, et racontait les miracles de la sortie d'Egypte.
Soudain, par inattention, un des invités laissa tomber sa coupe, et le vin se répandit sur la belle nappe blanche de la fête. En voyant la tache qu'il avait faite, l'invité pâlit et baissa les yeux de honte.
Pour le tirer d'embarras, Rabbi Akiva Eiger fit aussitôt remuer la table avec son pied, et ainsi sa propre coupe tomba. "J'ai l'impression que cette table n'est pas très stable" dit-il.
***
Les quatre fils – quatre générations
Les quatre fils décrits dans la Hagada font allusion à quatre générations qui se suivent parfois malheureusement
Yéhouda est un Juif consciencieux, craignant D-ieu. Mais il a un fils, Moshé qui, à son grand regret, se croit supérieurement intelligent et pense qu'il peut et doit tout comprendre. Il pose des questions sur toutes les coutumes et les mitsvot et n'est prêt à accepter que celles qui lui semblent logiques. Son père tente en vain de lui expliquer "Eine maftirine a'haraie hapessa'h". On ne peut pas avoir le plaisir de comprendre toutes les mitsvot.
Ce fils plus tard, est un Juif, qui suit certaines pratiques, observe plus ou moins les fêtes, mais ne donne pas de réelle éducation religieuse à ses enfants.
L'un des fils de Moshé s'appelle Jacques trouve son père est encore trop religieux pour lui. Il met en question plus de choses que lui. "Quelle signification a cette cérémonie pour vous? demande-t-il. Pourquoi accomplir toutes ces coutumes? Lorsqu'il grandit, dans sa maison, on ne voit plus de trace de religion.
Le fils de Pierre est un tam (simple). Il ne sait rien des coutumes juives. Lorsqu'il rend visite de temps à autre à son grand-père, Moshé, il le voit pratiquer certaines mitsvot, et demande "Qu'est-ce que ceci?".
La quatrième génération n'a même plus la possibilité de poser des questions, car l'arrière grand-père n'est plus de ce monde. Ce fils est "chéeno yodeia lichol" (qui ne sait pas questionner). Il n'a malheureusement jamais vu de sa vie un Séder.
***
Pas de mensonges ni de médisance
A l'époque de la première guerre mondiale, lorsque le Hafets 'Haïm résidait dans la ville de Simolovits, on lui fit savoir que les gens riches de la ville ne surent pas répondre d'une main large à l'appel de Kim'ha déPissh'a (l'argent qu'on donne pour les pauvres à Pessa'h), et il y avait une crainte que les gens les plus démunis de la villes en subissent les conséquences pour les fêtes qui approchaient. Le 'Hafets 'Haïm convoqua immédiatement à la synagogue tous les membres de la communauté de la ville. Il monta sur l'estrade et dit:
"Comme vous pouvez le voir, je suis déjà âgé, et bientôt, on m'appellera dans le monde de vérité et on me demandera compte des habitants de la ville de Simolovits. On me demandera s'ils donnaient la Tsédaka avec largesse pour les pauvres à Pessa'h. Je vous pose la question à vous tous? Que vais-je leur répondre? Si je leur dis que les habitants offrent avec largesse, je mentirai, et jusqu'à aujourd'hui, je n'ai jamais menti.
Et si je dirai que vous n'avez pas beaucoup donné, ce sera de la médisance et je ne veux de cela en aucune manière.
Il n'eut même pas le temps d'achever son discours que de tous les côtés les gens commencèrent à jeter des pièces d'argent et ils parvinrent à réunir une coquette somme qui suffit à couvrir tous les frais des pauvres de la ville pour la fête de Pessa'h.
***
LA FOI
"C'est cette promesse qui a soutenu nos ancêtres et nous soutient nous-mêmes…" (Haggadah de Pessa'h).
La foi dont nous avons fait preuve, c'est elle qui a maintenu nos ancêtres et nous-mêmes, lorsque nous fûmes délivrés d'Egypte.
C'est cette foi qui nous a maintenu à chaque génération, lorsqu'on voulut nous exterminer et nous faire disparaître. Mais l'Eternel nous a sauvé de leur main. C'est pour cela qu'il faut renforcer sa foi en D-ieu et de ne croire et de compter qu'en Lui, car c'est Lui qui nous a sauvé de leurs mains.
***
LA FORCE DU JUSTE
"La Mer vit et s'enfuit". Le Midrash commente: la Mer vit le cercueil de Yossef.
Question:
Pourquoi, la Mer ne se fendit pas lorsqu'elle vit Moshé Rabénou, le Juste de la génération avec son frère Aaron, le grand prêtre?
Réponse
Yossef, lors de son épreuve avec la femme de Poutifar, dut produire un effort surhumain pour résister à la tentation et s'enfuir. Cet effort déployé s'élève au-delà des lois de la nature. Lorsque la Mer vit le cercueil de Yossef, elle ne sut se tenir devant lui. Et la mer s'ouvrit. | |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: HAGGADAH DE PESSA'H | |
| |
| | | | HAGGADAH DE PESSA'H | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|