LA CUISINE A MICHELLE cuisine du Maroc, cuisine de Larache, cuisine de fete, gateaux de Larache et du Maroc |
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| PESSAH | |
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michelle
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| Sujet: PESSAH Mer 2 Mai - 16:00:30 | |
| PESSAH
PESSAH célèbre l’un des évènements essentiels de l’histoire d’Israël, celui sans lequel le peuple d’Israël n’existerait pas. Pessah est l’anniversaire de la sortie d’Egype et celui de la naissance de NOTRE PEUPLE. Pessah est la première fête de pélérinage, elle a lieu du 15 au 22 Nissan en dehors d’Israël.Cette fête est appelée HAG HAPESSAH :
le mot hébreu PESSAH signifie “ passage” ou protection. Ce nom évoque le souvenir des bienfaits que D... a accordés à nos ancêtres, au moment de la sortie d’Egypte. D... en frappant les premiers-nés égyptiens a passé par-dessus les maisons juives dont les linteaux étaient marqués du sang du Korbane Pessah, et les a épargnés.La fête est appelée aussi HAG HAAVIV : Nissan est le mois du renouveau dans la nature en Israël. L’hiver est fini, les pluies cessent, c’est le printemps.La fête porte également le nom de HAG HAMATSOT : “Fête des Matsot”. Durant huit jours (en dehors d’Israël) il nous est interdit de manger du pain levé, et nous mangeons des Matsot (pain non levé), comme il est dit dans la Torah :“Le 1er mois, le 14ème jour du mois, au soir, vous mangerez des Matsot, jusqu’au 21ème jour du mois au soir. Durant 7 jours (en Israël), qu’il ne soit point trouvé de levain dans vos maisons...” (Exode Chap.12 - verset 18,19) Cela nous rappelle que nos ancêtres, le jour de leur délivrance , n’avaient pas eu le temps de faire lever le pain destiné au voyage.La cérémonie des deux premiers soirs de Pessah porte le nom de SEDER qui veut dire ordre, programme, parce que les prescriptions que nous observons alors, suivent l’ordre indiqué dans la HAGGADAH.C’est le nom d’un livre qui contient le récit de la délivrance, des psaumes et des chants de reconnaissance. La lecture de la Haggadah est interrompue à plusieurs reprises par des actes symboliques, tel que LE CARPAS, LE MAROR que l’on mange, doivent nous faire penser à l’amertume de l’esclavage en Egypte. Le 1er jour de Pessah à la synagogue après l’office de Chahrit et la lecture de la Torah, nous lisons la bénédiction de la rosée - “Morid Hatal” à la place de machiv harouah oumorid haguéchèm, afin d’annoncer que l’hiver est fini et que le printemps commence.Le 2ème soir de Pessah, après la prière de Arbit nous avons l’obligation de compter l’Omer, entre Pessah et Chavouot, soit 49 jours.L’Omer était , une mesure d’orge que l’on apportait au Temple .LA TRAVERSEE DE LA MER ROUGELe 7éme jour de pessah qui est un jour de yom tov, nous célébrons le miracle de la traversée de la mer rouge car à l’époque de la sortie d’Egypte, les Egyptiens avaient regretté d’avoir laissé partir le peuple juif et les poursuivirent.Ils les rattrapèrent le 7ème jour, alors que les Bné Israël se trouvaient devant la mer rouge. Tout le monde eut très peur, car d’un côté il y avait la mer et de l’autre côté l’armée égyptienne. D... fit un grand miracle pour laisser passer le peuple juif à pied sec et les Egyptiens furent engloutis.Et les Bné Israël avec Moïse chantèrent le “Cantique de la mer rouge.” Tous les jours de l’année sans exception, dans l’office du matin nous récitons ce cantique, tellement cet évènement a été extraordinaire.N'oublie pas !!* Dès le premier jour de Nissan, nous récitons une bénédiction sur les arbres fruitiers qui viennent juste de fleurir, c’est la "Birkat Haïlanot”, que l’on peut dire jusqu’à la fin du mois.
* le 14ème jour du mois de Iyar est appelé Pessah Chéni (2ème Pessah).A l’époque du Temple, toute personne qui n’avait pas pu offrir le Korbane Pessah en son temps (le 14 Nissan), pouvait l’offrir un mois après, c’est-à dire le 14 Iyar.De nos jours, le Pessah Chéni n’est ni un Yom Tov, ni un jour de Hol Hamoèd, mais on supprime les tahanounim (supplications). Certains ont l’habitude de manger de la matsa qui est restée de Pessah.Du 15 au 21 nissan en Erets Israël et du 15 au 22 en diaspora, il est interdit de consommer du Hamets même en quantité infime ou tout aliment contenant même une quantité infime de Hamets.Pendant Pessah, il est interdit non seulement de consommer le hamets, mais aussi d’en tirer profit et d’en posséder. Le Hamets provient de la fermentation de 5 céréales : le blé l’orge le seigle l’avoine l’épeautre Dès la tombée de la nuit, le 13 Nissan au soir, nous avons l’obligation de nous mettre à la recherche du hamets : La . Le ,son élimination, se fera le lendemain. | |
| | | michelle
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| Sujet: Re: PESSAH Mer 2 Mai - 16:02:02 | |
| On procède à la recherche du hamets dans tous les endroits de la maison, susceptibles d’abriter du hamets. il est recommandé de faire le nettoyage complet de la maison, afin de faciliter la recherche que l’on effectuera ce soir-là. Le Hamets symbolise le “ yetser Hara” (le mauvais penchant) qui pousse l’homme àfauter.On a l’habitude de placer à l’avance dans plusieurs endroits de la maison 10 petits morceaux de pain,pour que la bérakha ne soit pas prononcée en vain, au cas où on ne trouverait pas de hamets. Avant de commencer la recherche, on dira la bénédiction :La bédikat Hamets se fait à la lumière d’une bougie; on peut utiliser une lampe électrique en particulier pour rechercher le hamets, là où il est difficile d’introduire une bougie, par exemple sous les lits ou dans les armoires. Après la bédikah, on doit annuler tout le hamets qui malgré nos efforts, pourrait se trouver encore chez nous. Cette annulation signifie que tout hamets qui resterait en notre possession, qui n’a pas été trouvé ou qui n’a pas été éliminé soit considéré comme poussière de la terre.C’est le sens du Kol Hamira que l’on prononcera le soir et le lendemain matin (3 fois) :Le soirSi l’on ne comprend pas l’araméen, il vaut mieux le réciter en français (3 fois) : “Tout hamets qui est en ma possession, que j’ai vu ou que je n’ai pas brûlé qu’il soit annulé et considéré comme la poussière de la terre”.Le lendemain matin, après avoir brûlé le hamets on dira :Si l’on ne comprend pas l’araméen, il vaut mieux le réciter en français (3 fois) : "Tout hamets qui est en ma possession, que j’ai vu ou que je n’ai pas vu, que j’ai brûlé ou que je n’ai pas brûlé qui soit annulé est considéré comme la poussière de la terre”.LES PREPARATIFS DU SEDERLe 14 Nissan, veille de Pessah, il est d’usage de cesser tout travail à la mi-journée (Hatsot hayom). La veille de Pessah, il est recommandé de manger légèrement afin de consommer la Matsa du Séder avec appétit. On prépare tous les ingrédients du plateau que l’on consommera lors de ce Séder, à savoir :Le Maror On utilise à cet effet de la romaine ou de la laitue, les communautés de rite Achkénaze ont pour habitude d’utiliser du raifort. Nous mangeons des herbes amères ce soir-là, pour rappeler que les Egyptiens ont rendu la vie amère à nos ancêtres.
Le HarossetC’est une pâte obtenue par le mélange de noix et de pommes hachées, rendue fluide en y ajoutant du vin. Certains mettent des dattes, des amandes et des grenades dans ce mélange. Sa texture et sa couleur nous rappellent le mortier et les briques utilisées par nos ancêtres, lorsqu’ils construisirent les villes en Egypte. Et tous les autres aliments nécessaires au plateau de Pessah, tels que :Les 3 Matsot Lorsque les juifs sortirent d’Egypte, ils avaient préparé de la pâte pour faire du pain, mais dans la précipitation du départ, ils l’avaient mise au four sans lui donner le temps de lever. C’est la raison pour laquelle, nous mangeons à Pessah de la matsah (pain non levé).
L'os En souvenir du sacrifice de Pessah.
L'oeuf En souvenir du sacrifice offert pendant la fête, lorsque le Temple existait.
Le céleri En souvenir de l’esclavage. Il sert à éveiller la curiosité des enfants, afin qu’ils posent des questions. On le trempe dans de l’eau salée.Le Séder célèbre la libération des Bné Israël, de l’esclavage égyptien. Pour rappeler cet événement majeur, nous nous accoudons sur le côté gauche en buvant les quatre coupes de vin, en mangeant la Matsa, le Korekh et l’Afikoman.Les correspondent aux quatre expressions de notre libération contenues dans la Torah : Je vous sauverai des souffrances infligées par les Egyptiens...Je vous délivrerai de leur servitude...Je vous libérerai avec un bras puissant...Je ferai de vous mon peuple et je deviendrai votre D...Afin d’observer les Mitsvot du Séder et de s’en acquitter, nos Sages nous ont indiqué les mesures et quantités à consommer pour chacune d’entre elles. Ces mesures sont désignées par des termes que nous reprendrons tout au long du Séder et qui sont :(volume d’une olive) s’applique aux aliments solides (Matsa, Maror, etc...), équivaut à 28 grammes.Nous utilisons les Matsot Chmourot fabriquées avec du blé qui aura fait l’objet d’une surveillance particulière dès qu’il aura été récolté, afin qu’il ne soit pas en contact avec de l’eau, pour éviter toute fermentation.s’applique au vin et au jus de raisin, il équivaut à 8,6 cl.Afin d’impliquer les plus jeunes enfants dans cette fête et d’éveiller leur curiosité, on a l’habitude de leur donner des friandises pour les motiver et retenir ainsi toute leur attention jusqu’au moment du Séder.On aura pris soin de se laver et de revêtir ses plus beaux vêtements, avant d’aller à la synagogue pour l’office du premier soir de Pessah.On ne mange pas de Matsa la veille de Pessah, afin de préserver le caractère particulier de cette Mitsva jusqu’au Séder. Il est néanmoins permis de consommer (pour les communautés de rite sépharade) de la Matsa Achira pétrie avec du jus de fruit ou du vin, elle ne peut être utilisée, pendant le SEDER. On commence le SEDER dès la tombée de la nuit, pour montrer son empressement à accomplir cette MITSVA. LES ETAPES DU SEDERC’est le point de départ de cette soirée qui consiste à réciter le Kiddouch. Chaque membre de la famille remplit sa coupe de vin. Le Kiddouch est récité debout. Il est complété les deux soirs du Seder par la bérakha :A la fin du Kiddouch, on boira au moins la plus grande partie de la coupe contenant 8,6 cl [color=#996600]([color:9a19=#996600:9a19]) en étant accoudé sur le côté gauche. On se lave les mains, sans prononcer de bénédiction.
Cette Nétilat Yadayim est une recommandation que nous devons appliquer toute l’année, avant de consommer un aliment trempé dans un liquide.On mange un morceau de céleri après l’avoir trempé dans de l’eau salée ou du vinaigre. A défaut de céleri on peut utiliser tout autre légume : oignon, pomme de terre, radis, etc... A cet effet, on dira la bénédiction :On doit en manger moins que 28gr. On ne s’accoude pas lors de la consommation du karpass.Le chef de famille prend la Matsa intermédiaire et la brise en deux parties inégales, la plus grande des deux étant réservée à l’Afikoman. La plus petite partie est glissée entre les deux matsot entières, elle servira pour le Motsi. LECTURE DE LA HAGGADAHC’est la lecture de la Haggadah de Pessah, qui est le récit de la sortie d’Egypte.
La Haggadah retrace toute l’histoire du peuple juif, venu en Egypte, afin de survivre à la famine. Pharaon a asservi les enfants d’Israël durant 210 ans.Cette lecture doit être faite dans la joie. Elle exprime toute notre reconnaissance à D... qui nous a libéré d’Egypte, en ayant accompli de nombreux miracles. C’est pourquoi, il est important que tous les convives comprennent ce récit. On pourra lire la traduction de la Haggada en français et s’interrompre, durant la lecture pour donner des explications.Avant de commencer la lecture, on soulève le plateau de Pessah, avec tout ce qu’il contient, puis on le dépose et on récite : (Voici le pain de misère”) Passage qui introduit la Haggadah. On a pris l’habitude, chez certaines familles, de faire circuler le plateau au dessus de tous les convives .On remplit ensuite les coupes de vin et le plus jeune des convives dira le texte du “en quoi ce soir, est-il différent des autres soirs ? ”Le texte de la Hagada et toutes les pratiques qui l’accompagnent sont avant tout destinés aux enfants. La Torah nous demande en effet, de raconter à nos enfants l’histoire du peuple juif et sa libération d’Egypte, afin qu’ils s’en imprègnent, et qu’ils comprennent que nous devons notre existence à ce grand événement. | |
| | | michelle
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| Sujet: Re: PESSAH Mer 2 Mai - 16:02:26 | |
| Nous étions esclaves du Pharaon et D... nous a fait sortir de là-bas avec sa main puissante et son bras étendu.
S’Il n’avait pas fait sortir nos ancêtres d’Egypte, nous, nos enfants et nos petits enfants, serions encore asservis à Pharaon en Egypte. Que nous soyons tous savants, tous intelligents, tous instruits en Torah, il est un devoir pour nous de parler de la sortie d’Egypte.Et quiconque parlera beaucoup de la sortie d’Egypte, sera digne de louanges.LES QUATRE FILSOn soulève la coupe de vin à chaque passage qui évoque le moment où D.. nous a sauvés et on récite : Dans le passage mentionnant les dix plaies, le chef de famille verse une goutte de vin à l’énoncé de chacune des plaies dans un récipient à l’intérieur duquel, on versera de l’eau. Ce geste est répété 16 fois au total, car on tient compte également des trois mots résumant ces 10 plaies ainsi que leurs abréviations.On conclut la lecture de la Haggadah avant le Motsi, en récitant la lère partie du Hallel qui se termine par : et l’on boit la 2ème coupe de vin, accoudé. On se lave les mains comme on le fait d’habitude avant de commencer un repas : on verse donc de l’eau, à trois reprises sur chacune des mains, en commençant par la droite. Puis on récite la bénédiction : On veillera à ne pas parler jusqu’à la fin de l’étape suivante.Après avoir récité la bénédiction :sur les 3 Matsot, le chef de famille soulève la Matsa supérieure avec le morceau de Matsa intermédiaire, et récite la bénédiction suivante : On distribue alors de la Matsa à tous les convives qui recevront chacun 2 Kazaïtes soit 2 fois 28 gr, provenant de la Matsa supérieure et de la partie intermédiaire.Lorsque les convives sont nombreux et que ces deux matsot ne peuvent suffire pour toutes les personnes présentes, on prélèvera un morceau de chacune d’entre elles que l’on complétera par d’autres Matsot chmourot afin d’obtenir les 56 grammes requis pour la Mitsva. Ces 56 grammes doivent être consommés en étant accoudé, et sans interruption dans un délai ne dépassant pas 7 minutes. Si on ne peut manger toute cette quantité, on devra manger au minimum 28gr de Matsa.MAROR - Ce sont les Herbes amères destinées à nous rappeler l’amertume ressentie par nos ancêtres, sous le joug égyptien.Le chef de famille distribue un kazaïte d’herbes amères, à chaque convive. Auparavant, il l’aura légèrement trempé dans le Harosset. On récite la bénédiction suivante :Le Maror est consommé sans être accoudé.KOREKH - Il nous rappelle la tradition de Hillel Hazaken, qui tenait à consommer en même temps un morceau d’agneau pascal avec de la Matsa et du Maror quand le Temple existait.A cet effet, on associe un Kazaïte de Maror avec un Kazaïte de Matsa provenant de celle restée intacte. A ce mélange on ajoute du Harosset et on récite le texte :Le Korekh est consommé, accoudé.C’est le repas à proprement dit. On veillera à avoir encore un peu d’appétit pour la consommation de l’Afikomen.A la fin du dîner, on prend un kazaïte de la partie de la Matsa intermédiaire que l’on avait réservé à l’Afikomen, lors de l’étape de Yahats. On en donnera à chacun des convives un petit morceau que l’on complétera avec une autre Matsa Chmoura pour arriver à la quantité de 28 gr.Chaque convive prend l’Afikomen et récite le texte suivant :(Nous consommons cet Afikomen en souvenir de l’agneau pascal que l’on mangeait à la fin du repas). L’Afikomen est consommé, en étant accoudé. On veillera à ne rien manger, ni boire après l’Afikomen si ce n’est de l’eau et les 2 verres de vin restants. | |
| | | michelle
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| Sujet: Re: PESSAH Mer 2 Mai - 16:04:06 | |
| LES ETAPES DU SEDERC’est le point de départ de cette soirée qui consiste à réciter le Kiddouch. Chaque membre de la famille remplit sa coupe de vin. Le Kiddouch est récité debout. Il est complété les deux soirs du Seder par la bérakha :A la fin du Kiddouch, on boira au moins la plus grande partie de la coupe contenant 8,6 cl [color=#996600]([color:2fd0=#996600:2fd0]) en étant accoudé sur le côté gauche. On se lave les mains, sans prononcer de bénédiction.
Cette Nétilat Yadayim est une recommandation que nous devons appliquer toute l’année, avant de consommer un aliment trempé dans un liquide.On mange un morceau de céleri après l’avoir trempé dans de l’eau salée ou du vinaigre. A défaut de céleri on peut utiliser tout autre légume : oignon, pomme de terre, radis, etc... A cet effet, on dira la bénédiction :On doit en manger moins que 28gr. On ne s’accoude pas lors de la consommation du karpass.Le chef de famille prend la Matsa intermédiaire et la brise en deux parties inégales, la plus grande des deux étant réservée à l’Afikoman. La plus petite partie est glissée entre les deux matsot entières, elle servira pour le Motsi. LECTURE DE LA HAGGADAHC’est la lecture de la Haggadah de Pessah, qui est le récit de la sortie d’Egypte.
La Haggadah retrace toute l’histoire du peuple juif, venu en Egypte, afin de survivre à la famine. Pharaon a asservi les enfants d’Israël durant 210 ans.Cette lecture doit être faite dans la joie. Elle exprime toute notre reconnaissance à D... qui nous a libéré d’Egypte, en ayant accompli de nombreux miracles. C’est pourquoi, il est important que tous les convives comprennent ce récit. On pourra lire la traduction de la Haggada en français et s’interrompre, durant la lecture pour donner des explications.Avant de commencer la lecture, on soulève le plateau de Pessah, avec tout ce qu’il contient, puis on le dépose et on récite : (Voici le pain de misère”) Passage qui introduit la Haggadah. On a pris l’habitude, chez certaines familles, de faire circuler le plateau au dessus de tous les convives .On remplit ensuite les coupes de vin et le plus jeune des convives dira le texte du “en quoi ce soir, est-il différent des autres soirs ? ”Le texte de la Hagada et toutes les pratiques qui l’accompagnent sont avant tout destinés aux enfants. La Torah nous demande en effet, de raconter à nos enfants l’histoire du peuple juif et sa libération d’Egypte, afin qu’ils s’en imprègnent, et qu’ils comprennent que nous devons notre existence à ce grand événement.Nous étions esclaves du Pharaon et D... nous a fait sortir de là-bas avec sa main puissante et son bras étendu.
S’Il n’avait pas fait sortir nos ancêtres d’Egypte, nous, nos enfants et nos petits enfants, serions encore asservis à Pharaon en Egypte. Que nous soyons tous savants, tous intelligents, tous instruits en Torah, il est un devoir pour nous de parler de la sortie d’Egypte.Et quiconque parlera beaucoup de la sortie d’Egypte, sera digne de louanges.LES QUATRE FILS | |
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| Sujet: Re: PESSAH Mer 2 Mai - 16:04:52 | |
| On soulève la coupe de vin à chaque passage qui évoque le moment où D.. nous a sauvés et on récite :Dans le passage mentionnant les dix plaies, le chef de famille verse une goutte de vin à l’énoncé de chacune des plaies dans un récipient à l’intérieur duquel, on versera de l’eau. Ce geste est répété 16 fois au total, car on tient compte également des trois mots résumant ces 10 plaies ainsi que leurs abréviations.On conclut la lecture de la Haggadah avant le Motsi, en récitant la lère partie du Hallel qui se termine par : et l’on boit la 2ème coupe de vin, accoudé. On se lave les mains comme on le fait d’habitude avant de commencer un repas : on verse donc de l’eau, à trois reprises sur chacune des mains, en commençant par la droite. Puis on récite la bénédiction : On veillera à ne pas parler jusqu’à la fin de l’étape suivante.Après avoir récité la bénédiction :sur les 3 Matsot, le chef de famille soulève la Matsa supérieure avec le morceau de Matsa intermédiaire, et récite la bénédiction suivante : On distribue alors de la Matsa à tous les convives qui recevront chacun 2 Kazaïtes soit 2 fois 28 gr, provenant de la Matsa supérieure et de la partie intermédiaire.Lorsque les convives sont nombreux et que ces deux matsot ne peuvent suffire pour toutes les personnes présentes, on prélèvera un morceau de chacune d’entre elles que l’on complétera par d’autres Matsot chmourot afin d’obtenir les 56 grammes requis pour la Mitsva. Ces 56 grammes doivent être consommés en étant accoudé, et sans interruption dans un délai ne dépassant pas 7 minutes. Si on ne peut manger toute cette quantité, on devra manger au minimum 28gr de Matsa. MAROR - Ce sont les Herbes amères destinées à nous rappeler l’amertume ressentie par nos ancêtres, sous le joug égyptien.Le chef de famille distribue un kazaïte d’herbes amères, à chaque convive. Auparavant, il l’aura légèrement trempé dans le Harosset. On récite la bénédiction suivante :Le Maror est consommé sans être accoudé.KOREKH - Il nous rappelle la tradition de Hillel Hazaken, qui tenait à consommer en même temps un morceau d’agneau pascal avec de la Matsa et du Maror quand le Temple existait.A cet effet, on associe un Kazaïte de Maror avec un Kazaïte de Matsa provenant de celle restée intacte. A ce mélange on ajoute du Harosset et on récite le texte :Le Korekh est consommé, accoudé. C’est le repas à proprement dit. On veillera à avoir encore un peu d’appétit pour la consommation de l’Afikomen. A la fin du dîner, on prend un kazaïte de la partie de la Matsa intermédiaire que l’on avait réservé à l’Afikomen, lors de l’étape de Yahats. On en donnera à chacun des convives un petit morceau que l’on complétera avec une autre Matsa Chmoura pour arriver à la quantité de 28 gr.Chaque convive prend l’Afikomen et récite le texte suivant :(Nous consommons cet Afikomen en souvenir de l’agneau pascal que l’on mangeait à la fin du repas). L’Afikomen est consommé, en étant accoudé. On veillera à ne rien manger, ni boire après l’Afikomen si ce n’est de l’eau et les 2 verres de vin restants. | |
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