Histoire de la pâtisserie

Dès la préhistoire, l’existence de mets à saveur sucrée à base de sève d’érable et de bouleau, de miel sauvage et de fruits est attestée.

Durant l’Antiquité, des gâteaux de sacrifice sont données en offrandes aux Dieux.

Les Grecs et les Romains disposaient de nombreux moules.

Elagabal, empereur romain (218-222) avait à son service des pâtissiers si habiles qu’ils imitaient avec la pâte tous les fruits, tous les mets. D’après Athénée, les Spartiates servaient dans les repas de noces des gâteaux et il rapporte que dans l’ancienne Grèce on faisait cuire entre deux fers chauds des gâteaux nommés « obolios », d’où le nom donné aux premiers pâtissiers : « oblayeurs » puis « oublieurs ».

En 1270 Régnaut Barbon enregistre les statuts des « oublieurs » fabricants d’oublies et pâtisseries légères.

En 1378, Pierre d’Yenne, maître queux d’Amédée II de Savoir créé le célèbre gâteau de Savoie.

En 1485 de nombreux statuts prescrivent le chômage le jour des fêtes légales et le jour de la Saint Michel, patron de la corporation (29 septembre).

Durant cette période, de nombreuses pâtisseries sont fabriquées : beignets à la moelle de bœuf, aux oeufs de brochets, au riz, aux amandes, au lait caillé, à la sauge ; darioles (sortes de tartes) aux raves, aux coins, à la fleur de sureau ; flans à la crème appelés flanets et gohières…

Catherine de Médicis en épousant Henri II Roi de France en 1533 introduit les premières glaces en France.

En 1540 Popelini, cuisinier de Catherine de Médicis créé la pâte à choux.

A cette époque, les oublieurs deviennent des « pâtissiers ». Les nouveaux statuts sont publiés sous Charles IX et rédigés par le Chancelier de l’Hôpital.

L’apprentissage dure 5 ans et les pâtissiers ont le privilège exclusif de confectionner les pâtés de viande, de poisson et de fromage.

En 1660 Vatel invente la crème Chantilly au château du Prince de Condé à Chantilly.

Le café Procope ouvre rue de l’Ancienne Comédie à Paris en 1686 : on peut y consommer du thé, du café, du chocolat et des glaces.

Le « baba » est introduit en France en 1740 par l’ex Roi de Pologne Stanislas Leczinski, beau-Père de Louis XV. Partant du Kugelhopf, il le trempa dans un sirop et lui donna le nom d’un des héros des contes des Mille et Une Nuits, Ali-Baba, qui devint vite « baba ».