- soly anidjar
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Réunionnais dans la Creuse
Lun 30 Mar - 18:15:00
Réunionnais dans la Creuse
Né à la Réunion il y a 42 ans, Jean-Jacques Martial avait été arraché à sa famille pour repeupler le département de la Creuse où le déficit des naissances était criant. 1200 enfants ont subi le même sort sur une île alors surpeuplée.
Arrivé en France, Jean-Jacques est placé dans une famille d'accueil puis adopté dans des conditions empreintes de profondes illégalités. Jean-Jacques Martial devient Jean-Jacques Barbey. « La première fois que je suis allé à l'école avec ce nom, ça m'a fait très mal », se souvient-il. Jean-Jacques découvre le pot aux roses en mai 2001 et entame aussitôt des démarches auprès du Garde des Sceaux Marylise Lebranchu afin qu'on lui restitue son patronyme. La réponse est négative. Il réitère sa demande auprès de Lionel Jospin, Ségolène Royal et Elisabeth Guigou mais n'obtient pas de réponse.
C'est finalement sous le gouvernement Chirac qu'il obtiendra gain de cause, grâce au ministre de la Justice Dominique Perben. En juillet 2001, au moment où il retrouve sa famille à la Réunion, il apprend la nouvelle : Barbey est redevenu Martial. En février 2002, il attaque l'Etat au tribunal administratif sous la forme d'un recours en plein contentieux et réclame un milliard d'euros de dommages et intérêts. « J'ai tellement souffert pendant toutes ces années ... ». Sa mère, qui n'a jamais signé de procès-verbal d'abandon, le pensait décédé.
Né à la Réunion il y a 42 ans, Jean-Jacques Martial avait été arraché à sa famille pour repeupler le département de la Creuse où le déficit des naissances était criant. 1200 enfants ont subi le même sort sur une île alors surpeuplée.
Arrivé en France, Jean-Jacques est placé dans une famille d'accueil puis adopté dans des conditions empreintes de profondes illégalités. Jean-Jacques Martial devient Jean-Jacques Barbey. « La première fois que je suis allé à l'école avec ce nom, ça m'a fait très mal », se souvient-il. Jean-Jacques découvre le pot aux roses en mai 2001 et entame aussitôt des démarches auprès du Garde des Sceaux Marylise Lebranchu afin qu'on lui restitue son patronyme. La réponse est négative. Il réitère sa demande auprès de Lionel Jospin, Ségolène Royal et Elisabeth Guigou mais n'obtient pas de réponse.
C'est finalement sous le gouvernement Chirac qu'il obtiendra gain de cause, grâce au ministre de la Justice Dominique Perben. En juillet 2001, au moment où il retrouve sa famille à la Réunion, il apprend la nouvelle : Barbey est redevenu Martial. En février 2002, il attaque l'Etat au tribunal administratif sous la forme d'un recours en plein contentieux et réclame un milliard d'euros de dommages et intérêts. « J'ai tellement souffert pendant toutes ces années ... ». Sa mère, qui n'a jamais signé de procès-verbal d'abandon, le pensait décédé.
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