Vocabulaire du généalogiste et de l'archiviste :

Vocabulaire du généalogiste et de l'archiviste :

Ab intestat : personne décédée sans faire de testament.
Agnatique : ligne reliant de père en fils les porteurs d'un même nom.
Aïeul : grand-père.
Aïeule : grand-mère.
Aîné : premier enfant d'une fratrie.
Arbre généalogique : représentation graphique d'une généalogie.
Archives : ensemble des documents, quels que soient leur date, leur forme et leur support matériel, produits ou reçus par toute personne physique ou morale, et par tout service ou organisme public ou privé, dans l'exercice de leur activité.
Article : unité matérielle de base des classements d'archives. Elle peut se présenter sous forme de liasse, de registre, de carton, de rouleau...
Ascendant : toute personne reliée par un lien familial direct et née avant lui.
Auteur : ancêtre à partir duquel on débute une étude généalogique.
Bâtard : enfant adultérin, souvent légitimé dans les familles nobles.
Bisaïeuls : arrière-grand-parents.
Branche : division d'un arbre généalogique, remontant vers les ancêtres les plus lointains (généalogie ascendante) ou partant de l'ancêtre auteur, pour aller vers les contemporains. On peut diviser une branche en rameaux et les rameaux en ramille.
Cadet : deuxième fils d'un couple.
Classement : procédure administrative applicable aux archives privées présentant un intérêt historique, dont la vente et l'exportation sont réglementées.
Cognatique : généalogie descendante d'un auteur, dont les descendants ne portent pas le même nom.
Collatéraux : parents qui ne sont pas reliés en ligne directe, frères et soeurs, oncles et tantes, cousins.
Conjoint : terme employé pour désigner l'époux ou l'épouse.
Consanguins: enfants nés du même père, mais de mères différentes.
Converti au judaisme: La conversion au judaïsme représente l'adoption par un goy des rites et croyances juives, et l'abandon de ses propres usages religieux. Elle implique aussi, au-delà de la religion, le fait de se considérer comme partie intégrante du peuple juif.
Historiquement, la conversion signifiait l'accueil de l'« étranger vivant dans tes murs » et se limitait à l'adoption des signes particuliers aux Juifs, comme la circoncision pour les hommes
Un converti au judaïsme est appelé guer tzedek ou simplement guer guioret pour la femme.
Cote : référence administrative attribuée à un document dans un service d'archives. Ces cotes sont indiquées dans des inventaires et sont constituées d'une combinaison de lettres et de chiffres.
Cousin germain : cousin issu d'un frère ou d'une soeur du père ou de la mère.
Cousin issu de germain : cousin issu d'un cousin germain.
De cujus : terme latin désignant l'auteur. Dans une succession, il s'agit de la personne décédée. Dans une généalogie, ce terme désigne la personne à partir de laquelle débute une généalogie ascendante, descendante ou mixte.
Degré : les liens de parenté entre deux personnes sont comptés en degrés. En droit successoral, chaque génération forme un degré. Pour les collatéraux, le calcul se fait en remontant à l'ancêtre commun et en redescendant. Deux frères sont parents au deuxième degré, un oncle et son neveu sont parents au troisième degré. En droit canonique une numérotation spécifique est utilisée pour définir les liens de parenté qui prohibent les mariages consanguins.
Dénombrement : recensement de population, d'électeurs ou de contribuables.
Descendant : toute personne reliée par un lien familial direct. Dispense de consanguinité : accord donné pour un mariage entre cousins (chez les chretiens seulement, car les juifs et les musulmans se marient entres cousins et neveux avec oncle.
Dispense pour affinité : accord donné pour un mariage entre personnes liés par des liens d'affinité, tels qu'un parrainage.
Dossier d'archives : ensemble de pièces reçues ou élaborées par une personne physique ou morale pour la conduite d'une affaire déterminée.
Dossier client : dossier appartenant en propre à un notaire, qui n'a pas à le déposer aux archives départementales.
Dot:
Aux temps anciens, le mariage était en fait l'acte de réserver une femme, celles-ci étant considérées comme des propriétés. Puis, aux temps bibliques, le mariage devint un arrangement d'affaires; même si l'amour romantique existait, c'était généralement les parents qui s'occupaient de trouver un mari pour leurs filles. Cette pratique mena à l'institution de la shadchan, ou marieuse. Puisque la femme était traitée comme une propriété, un homme en désirant une en particulier devait donner au père de celle-ci une somme d'argent en échange.
Après tout, les jeunes femmes étaient de dures travailleuses et ménagères, et un père qui devait en perdre une au mariage désirait bien être compensé. Au fil du temps, le " prix de la mariée" ne devint qu'un symbole et l'argent fût réservé à l'achat du trousseau. L'échange de bagues débuta aussi comme compensation monétaire, la bague étant un symbole de valeur donnée à la mariée, mais de nos jours, la bague représente le cercle incassable de l'amour éternel.
Enfant adultérin : enfant conçu alors que l'un des parents est uni par les liens du mariage avec un tiers. (chez les juifs si l'enfant est conçu alors que la maman est encore unie par les liens du mariage cette enfant est Enfant mamzer.
Enfant mamzer: Si une femme mariee juive a un enfant d'un autre homme que son mari, l'enfant est considere selon la torah de mamzer et ni lui ni sa generation ne pourront epouser une juive ou un juif, le mamzer est un enfant issu d'une union interdite par la torah.
Enfant naturel : enfant conçu hors des liens du mariage.
Etat général des fonds : aperçu d'ensemble des fonds conservés dans un dépôt d'archives.
Fonds : ensemble des documents provenant des activités d'une personne physique ou morale et dont l'accroissement s'est effectué d'une manière organique dans l'exercice de ces activités. (par exemple, fonds d'une famille, d'une commune, d'un érudit ou historien).
Fratrie : ensemble des frères et soeurs.
Frère germain : frère issu du même père et de la même mère.
Frère utérin : frère né de la même mère.( demi-frere,)
Génération : degré de filiation en ligne directe. Entre un grand-père et son petit-fils, il y a deux générations.
Génération ( une): est de 20- 25 ans.
Goy-Goya: est employé pour désigner une personne non-juive. Héraldique : science de l'étude des armes, armoiries, blasons.
Heritage: argents et bien laisses par un membre de la famille apres son deces.
Hereditaire: maladie qui se transmet dans une meme famille.
Implexe : mariage consanguin, limitant le nombre d'ancêtres théoriques. Il faut en tenir compte lors de la réalisation des arbres généalogiques.( c'est le cas pour les juifs du maroc au debut des annees 1990)
Inventaire analytique : document d'analyse pièce par pièce du contenu d'un fonds ou d'une série d'archives.
Inventaire sommaire : inventaire du contenu d'un fonds documentaire, avec analyse détaillée des pièces les plus importantes.
La ketuba: ou contrat de mariage, sert principalement à revendiquer les droits de la femme dans le mariage. Plus précisément, elle contient certaines obligations matérielles, ou Tenaim, du mari à l'égard de sa femme, comme par exemple le logement et la compensation en cas de divorce. De plus, le contrat contient des informations telles la date de la cérémonie, la ville où elle a eu lieu et les noms des mariés. La ketuba doit aussi être signée par deux témoins. Aux temps anciens, la ketuba était gardée par le frère de la mariée, qui était responsable de sa sécurité financière de sa soeur. La ketuba est habituellement rédigée en Araméen et dans la langue des mariés, et elle varie en forme et en style, dépendant de l'époque et de la communauté.
Ligne collatérale : frères et soeurs et leurs ascendants ou descendants.
Ligne directe : lignée verticale entre différentes générations, fils, père, grand-père, arrière grand-père, par exemple.
Mharma: est celle qui a trompe son mari avec un homme, le mariage lui est interdit pour toujours avec cet homme la.
Mariage consanguin : mariage entre cousins,ou entre niece et oncle.
Mariage ou houpa: Selon la Tora, le mariage date du temps d'Adam et Ève. En effet, dans la Genèse on peut interpréter la parole de Dieu comme ceci: " Il n'est pas bon que l'homme soit seul." Certains croient aussi que Dieu Lui-même officia à leur mariage. Ceci démontre donc l'importance du mariage dans la vie juive, d'autant plus qu'une des mitsvot (commandements) de la Tora est de se multiplier.
Aux temps anciens, le mariage était en fait l'acte de réserver une femme, celles-ci étant considérées comme des propriétés. Puis, aux temps bibliques, le mariage devint un arrangement d'affaires; même si l'amour romantique existait, c'était généralement les parents qui s'occupaient de trouver un mari pour leurs filles. Cette pratique mena à l'institution de la shadchan, ou marieuse. Puisque la femme était traitée comme une propriété, un homme en désirant une en particulier devait donner au père de celle-ci une somme d'argent en échange.
Après tout, les jeunes femmes étaient de dures travailleuses et ménagères, et un père qui devait en perdre une au mariage désirait bien être compensé. Au fil du temps, le " prix de la mariée" ne devint qu'un symbole et l'argent fût réservé à l'achat du trousseau. L'échange de bagues débuta aussi comme compensation monétaire, la bague étant un symbole de valeur donnée à la mariée, mais de nos jours, la bague représente le cercle incassable de l'amour éternel.
Minute : original d'un acte notarié (qui est propriété de l'état) ou d'un jugement.
Onomastique : science de l'étude des noms propres : noms de famille et noms de lieux.
Paléographie : science des anciennes écritures.
Patronyme : nom de famille transmis par la filiation paternelle.
Pièce d'archives : plus petite unité de classement des archives. Elle peut être constituée d'une ou de plusieurs feuilles, d'un cahier, d'un registre.
Puîné : avant-dernier des enfants d'un couple.
Quartier : ensemble des ancêtres composant une même génération.
Relevé : dépouillement de registres d'actes d'état civil.
Répertoire numérique : énumération des articles composant chaque série d'archives, chacun de ces articles étant désigné par un intitulé aussi court que possible.
Rôle : registre de collecte des impôts.
Série : ensemble d'archives classé d'après la matière, d'après la période ou d'après la provenance.
Sigillographie : science de l'étude des sceaux.
Sous-série : sous-division de classement des archives publiques.
Table filiative : relevé d'actes d'état civil contenant l'indication de la filiation des intéressés.
Transcription : copie d'un texte ancien, rédigée en langage actuel.
Tribunal religieux: Beth Din, aussi écrit Beit Din, est la translitération de l'hébreu ,בית דין, qui signifie maison du jugement et désigne un tribunal religieux. Dans les petits tribunaux, un seul et unique juge est à la fois Av et Roch Beth Din.
Trisaïeuls : arrière-arrière-grands-parents.
Utérins : enfants nés de la même mère, mais de pères différents.

les dates qu'il faut absolument:

de naissance date du mariage et lieu
le contrat de mariage ou ketouba
les noms des temoins du mariage , ou de leur famille
date de divorce , le get ( chez les juifs)
dates de décès et lieu
mort au champ d'honneur ( date de la guerre) s'il etait soldat
l' inhumation date et lieu.
le testament ( on peut tout faire traduire par un notaire).

combien d'ancetre pouvons nous avoir:

Si nous doublons notre nombre d'ancêtres à chaque génération,
2 parents, 4 grands-parents,et ainsi de suite, nous pouvons voir qu'après 10 générations,( 200 ans) nous avons un potentiel de 1024 ancêtres.

Mais est-ce vrai? Si nous devions remonter a 500 ans , nous nous trouverions avoir un potentiel de quelques millions d'ancêtres tous vivant à ce moment précis de l'histoire. C'est statistiquement impossible! Où sont donc passés nos ancêtres ? Il est estimé que 80% des mariages il y a 200 anms étaient entre cousins issus de germains (2nd degré).

Pourquoi? Parce que la base de population était plus petite, les gens vivaient dans de petites communautés et migraient dans ces mêmes petites communautés, les mariages se faisaient en famille et a un age tres tres jeune, surtout dans le sud du maroc . La théorie généalogique est que nos arbres de famille sont réellement formés comme un diamant, et non pas comme une pyramide Le tracé sur peu de générations donne une forme plus large. Aller plus avant et vous verrez la forme s'agrandir, il y a des couples qui ont eu 10 enfants et des couples aussi qui n'ont jamais eu d'anfant,des jeunes qui sont morts enfants........
Moi et mon mari 2

Parents 4

Grands-Parents 8

Arrière-Grands-Parents 16

Arrière-Arrière-Grands-Parents 32

Arrière-Arrière-Arrière-Grands-Parents 64

Arrière-Arrière-Arrière-Arrière-Grands-Parents 128

Arrière-Arrière-Arrière-Arrière-Arrière-Grands-Parents 256
Arrière-Arrière-Arrière-Arrière-Arrière-Arrière-Grands-Parents 512
Arrière-Arrière-Arrière-Arrière-Arrière-Arrière-Arrière-Grands-Parents 1024
Arrière-Arrière-Arrière-Arrière-Arrière-Arrière-Arrière-Arrière-Grands-P. 2048.

Dans cette théorie le nombre d'ancêtres double à chaque génération.
Je ne peux pas représenter la suite des générations sur cette page. Mais le nombre d'ancêtres théorique à chaque génération, commençant à la génération 12 est comme suit :
Generation . 12: 2048
Generation. 13: 4096
Generation. 14: 8192
Generation. 15: 16384
Generation. 16: 32768 et ainsi de suite......................

le délais des pièces concernées :

Listes électorales- Immédiatement

Listes nominatives de recensement de la population- 30 ans à compter de la date du document

Dossiers de police ou fiscaux contenant des informations relatives à la vie privée - 60 ans à compter de la date des documents contenus

Recensements contenant des informations personnelles - 100 ans à compter de leur date

Etat civil, notariat, enregistrement - 100 ans (sauf dérogation) à compter de la date de l'acte ou du document

Justice- 100 ans à compter de la date du jugement ou de la clôture du dossier

Dossiers personnels - 120 ans à compter de la date de naissance de l'intéressé
Enfants trouvés( ou adoptes) - 120 ans à compter de la date de naissance de l'intéressé

Dossiers médicaux et documents contenant des informations d'ordre médical (y compris les dossiers d'aliénés) -150 ans

Archives privées - délai éventuellement fixé par le déposant.

Les recherches généalogiques sont de longs travaux, qui demandent énormement de patience, qui provoquent des joies intenses lors de la découverte d'un nouvel ancêtre.
Ces recherches sont très interressantes du point de vue :
- historique aux travers des différentes epoques, des révolutions, des guerres, des changements de régime que cotoient nos ancêtres,
- sociologique aux travers de leurs moeurs, de leurs métiers, de leurs difficultés à vivre, a survivre,
- géographique aux travers les mouvements de population, la démographie.
Je ne vais pas ici énumérer tous mes ancêtres, tous mes cousines et cousins, tantes et oncles, grands-parents, arrières grand-parents, ...ce serait bien trop long. Aujourd'hui, j'ai retrouvé la trace de plus de 362 ancêtres directs (parents, grand-parents, arriere-grand-parents,..). grace a mon cousin Maurice ohen de Paris et grace a l'internet .

nos ancêtres venant du Maroc ne nous ont laissé aucune information écrite, a part les photos, les ketoubotes et ce qu'il y a ecrit sur leur tombe. Dans la branche Anidjar nos ancetres sont presque tous nes au Maroc, jusqu'a 1960 environ, (Mogador, Arzila et Larache).

Découvrez les traces laissées par vos ancêtres dans les photos, les documents, lettres d'amour......... Faites revivre la mémoire de votre famille en dépit des distances et du temps, retrouvez vos ancêtres ou des cousins éloignés grâce à votre nom, si vous savez que c'est le nom qu'ont portes tous vos ancêtres.

faites vous raconter par les vieux de la famille:
Les histoires de la famille, si quelqu'un tenait un journal personnel, s'il y avait un metier special de pere en fils, qui a fait le service militaire et ou.
J'ai trouve des centaines d'Anidjar sur SKYPE.Devenue une vraie mordue de généalogie, comme beaucoup de ceux qui s’y essaient, je me suis rendue compte qu’il était difficile de re-situer rapidement un patronyme dans sa généalogie lorsque l’on dépasse les 500 individus.

D'où vient votre nom ?Une vie entière ne suffirait pas pour arriver à un recensement presque exhaustif. Mais, tel qu'il se présente déjà, il permettra à beaucoup d'entre vous de découvrir la signification de leur nom, quel que soit son pays d'origine. Mon nom de famille est-il un toponyme (nom de lieu) ?
De très nombreux patronymes sont au départ des toponymes : autrement dit, une recherche sur les noms de lieux peut parfois vous permettre de trouver le berceau de votre nom de famille.

mon nom de famille est sans doute au départ un nom commun ou un adjectif. Que voulait-il dire autrefois ? une fois que vous avez localisé l'origine géographique de votre nom, vous savez au moins d'ou viennent vos ancetres.

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