Légende hindoueQuelle légende extraordinaire, quand je l’ai découverte j’en ai aussitôt pressenti l’intense justesse sans pouvoir la définir. Cela continue aujourd’hui, j’ai la conviction qu’il y a une part de divinité en chacun de nous sans savoir élucider sa nature et cela m’est encore plus difficile lorsque je m’attache à révéler ma part de divinité.
A mon sens, la quète de cette divinité se confond avec celle du bonheur. Je sais que ce bonheur n’est pas à l’extérieur de moi mais en moi. J’observe la société qui propose une certaine vision du bonheur centrée sur les voyages et la propriété. C’est du colmatage, les voyages permettent de mieux endurer la violence du quotidien et la propriété permet de se rassurer. Ce faisant
la société nous propose de sortir de nous même plutôt que de nous retrouver.
Je sais que
les moments qui comptent dans ma vie sont les plus intimes. Je sais que la grâce est au rendez-vous quand une personne est au contact d’elle-même et que cette grâce est communicative. Je sais qu’il est infiniment exigeant d’être seul avec soi-même.
Cette solitude est cependant la clef qui permettrait de révéler notre part de divinité. Ce serait tellement plus simple d’aller la chercher en Uruguay ou à Wall Street.
Je crois que
ce bonheur nous fait peur par son caractère anti-social tant il est personnel. Mais je ne vois aucune raison d’opposer les deux. Espérer un enfant est à la fois un projet généreux et égoiste et c’est le projet du plus grand nombre.
Je crois aussi que les enfants peuvent être de bons guides vers cette part de nous-même qu’il est si difficile de révéler.
J’espère enfin faire un bout de ce chemin.
Qui se connaît bien, connaît Dieu. Hazrat Ali