Notre vraie natureVoici deux contes pour nous faire réfléchir sur notre vraie nature.
Dans la bouche du scorpion, celle-ci nous semble limitée, nous ne pouvons échapper à ce que nous sommes, c’est à la fois triste et sage.
Dans le regard de la vague, nous prenons conscience du potentiel énorme que nous autorise cette nature apparemment limitée.
Nous sommes en quelques sortes des prisonniers mais nous n’atteindrons jamais les limites de notre cellule... Le scorpion et le crocodileUn scorpion cherchait à franchir une rivière. Soudain, il aperçoit un crocodile en train de nager non loin de la berge. Il l’appelle et lui demande s’il peut le prendre sur son dos pour le faire traverser.
Oh non, rétorque le crocodile. Je te connais. Quand nous serons au milieu de la rivière, tu me piqueras et je mourrai.
Pourquoi ferais-je une telle chose ? répond le scorpion. Si je te pique et que tu meures, je me noierai.
Le crocodile réfléchit un moment à la réponse du scorpion, puis accepte de le faire traverser. Arrivé au milieu de la rivière, le scorpion le pique. Mortellement atteint, tout juste capable de respirer, le crocodile proteste :
Pourquoi as-tu fais ça ?
Le scorpion réfléchit quelques instants, puis, juste avant de se noyer, répond :
Je sais, j’ai pas pu m’empêcher. C’est dans ma nature.
La vague Je me sens triste ! dit une vague de l’océan en constatant que les autres vagues étaient plus grandes qu’elle.
Les vagues sont si grandes, si vigoureuses et moi je suis si petite, si chétive.
Une autre vague lui répondit :
Ne sois pas triste. Ton chagrin n’existe que parce que tu t’attaches à l’apparent, tu ne conçois pas ta véritable nature.
Ne suis-je donc pas une vague ?"
La vague n’est qu’une manifestation transitoire de ta nature. En vérité tu es l’eau.
L’eau ?
Oui. Si tu comprends clairement que ta nature est l’eau, tu n’accorderas plus d’importance à ta forme de vague et ton chagrin disparaîtra.
cheztom