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Mar 12 Mai - 11:15:44
Va, vis et deviens

La survie a-t-elle une religion ? Le judaïsme, une couleur de peau ? Sorti de nulle part, auréolé d’un Prix du Public au dernier Festival de Berlin, VA, VIS ET DEVIENS est arrivé pour ne plus disparaître, œuvre forte et lyrique, qui a le courage des sentiments. Histoire, religion et guerre se mêlent dans les rues de Tel-Aviv et Jérusalem.

En 1984, Israël, avec l’aide des Etats-Unis, rapatrie vers Jérusalem les éthiopiens de confession juive qui attendaient depuis des générations de mettre les pieds en Terre Sainte. L’un de ces « Falachas » n’en est pas un. Il s’agit d’un enfant chrétien, que la mère pousse à se faire passer pour juif afin d’éviter la famine et la mort qui l’attendent certainement. Rebaptisé Schlomo, l’enfant est recueilli dans un famille israélienne, auprès de laquelle il va apprendre le yiddish et le français, découvrir une religion qu’il va embrasser, vivre la difficile intégration des Falachas, et toujours garder en mémoire la mère qu’il a laissée en Afrique.

Le cinéma est affaire de cœur. Un lien indéfinissable que le cinéaste parvient à tisser entre son histoire et le spectateur. Raconter une belle histoire marquée par son temps, c’est le risque de ne pas trouver le ton juste, d’ennuyer, de trop verser dans le pathos et le sentimentalisme, ou tout simplement de trop s’éparpiller. Radu Mihaileanu, repéré il y a déjà sept ans avec TRAIN DE VIE, parvient magnifiquement à tisser le fil de VA, VIS ET DEVIENS.

L’ambition est grande, les thèmes abordés nombreux, et le résultat final une œuvre dense et émouvante, retraçant sur une quinzaine d’années un destin très cinématographique. Celui d’un enfant déraciné qui va devoir se construire sur une terre inconnue, se construire une nouvelle famille, un nouveau mode de vie, une nouvelle religion. Et à travers son destin, c’est une partie de l’Israël des années 80 et 90 que Mihaileanu dessine. La reconnaissance tardive des Falachas, leur difficile arrivée à Jérusalem, leur intégration, le conflit israélo-palestinien, l’espoir de paix, la mort de Rabin, le tout en filigrane du destin de Schlomo, récit humain bouleversant.

Bien sûr la fiction prend le pas sur les faits, après des premières images documentaires et une ouverture en Afrique un peu maladroite. Au fil de l’histoire romancée de Schlomo, le cinéaste s’attache à dresser par touches un portrait du sentiment israélien. Le destin de Schlomo est ironique, en cela qu’il doit se faire passer pour juif pour survivre, alors qu’à une autre époque la condition de juif se préférait tue. Le héros de Mihaileanu doit subir le traitement d’un Falacha sans en être un, et va petit à petit développer malgré lui son sentiment d’appartenance à cette religion qui n’est pas la sienne, et à cette terre d’adoption.

En peignant le parcours de Schlomo sur trois périodes, enfant, adolescent et jeune adulte (interprété par trois jeunes comédiens impressionnants), le réalisateur donne du souffle et de l’espace à son film, laisse aux personnages le temps de s’installer, de s’étoffer, celui de Schlomo particulièrement. Imbriquant la petite histoire dans la grande, mêlant les drames de la fiction et les jalons historiques abordés dans le film. Près de 2h30 en compagnie de cet éthiopien et de sa famille israélienne, pour nous transporter le long d’une vie en éclosion et en ébullition, superbement accompagnée par un thème musical fort et mélancolique composé par Armand Amar.
On se sent pris à la gorge par le sens du récit de Mihaileanu, conteur hors pair dont l’œuvre agrippe pour ne plus nous lâcher. Le temps d’un film, on se sent tous un peu déraciné.

VA, VIS ET DEVIENS (2005) – France/Israël, de Radu Mihaileanu, avec Yaël Abecasis, Roschdy Zem, Moshe Agazai, Mosche Abebe, Sirak M. Sabahat, Roni Hadar.


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Mar 12 Mai - 11:16:38
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Mar 12 Mai - 11:20:02
Va, vis, deviens

Un film français de Radu Mihaileanu ( réalisateur juif roumain qui a fait ses études de cinéma en France)
-avec Yaël Abecassis, Roschdy Zem, Moshe Agazai, Mosche Abele,Sirak M. Sabahat….

Présenté au Festival de Berlin dans le cadre du Panorama, « Va, vis et deviens » a décroché les deux principales récompenses de cette section : le prix du jury et le prix du public.

« Va, vis et deviens » commence comme un film historique:
Ethiopie en 1984/85 – après une famine catastrophique, des milliers de Juifs éthiopiens meurent ou fuient. L’occident chante « we are the world »Et pour sauver ce peuple des « Falashas », qui se trouvent dans un camp de réfugiés au Soudan, Israël décide de mener à bien une opération de sauvetage unique en son genre sous la direction du Mossad et avec l’aide des Etats-Unis. Presque 8 000 personnes, dont de nombreux orphelins hagards et squelettiques ont l'opportunité d'échapper à la famine et se retrouvent ainsi en Terre Sainte.

Dans le film, lors de cette opération baptisée « l’Opération Moïse » (un pont aérien), une mère chrétienne pousse son fils de neuf ans à se déclarer juif pour le sauver de la famine et de la mort. Elle lui ordonne de fuir, lui dit de partir, de vivre et de devenir. L’enfant ne comprends pas, il se sent rejeté par sa mère
Une jeune mère juive lui prend la main et le fait passer pour son fils, lui donnant le nom juif de Schlomo. Arrivée en Israêl, la jeune femme meurt d'épuisement et Schlomo est adopté par un couple israélien d’origine française (Yael Abecassis et Roschdy Zem)
Dès les premiers moments Schlomo va être obligé de mentir, pris entre sa nostalgie de l'Ethiopie et de sa mère, et son désir de s'intégrer dans cette nouvelle vie. Il grandit avec la peur que l'on découvre son double-secret et mensonge : ni juif, ni orphelin, seulement noir. Il découvrira l'amour, la culture occidentale, la judaïté mais également le racisme et la guerre dans les territoires occupés. Vivant avec l'obsession de retrouver sa mère, restée dans le camp de réfugiés, il découvre deux maux de son nouveau pays : les faucons qui souhaitent la guerre contre les Palestiniens et les racistes qui font régner une sorte d'apartheid au sein de la société israélienne. L'intégration des Falachas en Israël n'a jamais été réellement digérée. Ils sont considérés par une partie de la population, hostile au métissage, comme des juifs atypiques, pas casher.

Sirak M. Sabahat qui joue le rôle de Shlomo adulte, a lui-même vécu les événements retracés dans le film : né en Ethiopie en 1981, il quitte son pays natal à 10 ans, avec ses parents et ses trois frères cadets, pour rejoindre Israël. Après une longue marche vers la capitale éthiopienne, Addis-Abeba, où il reste pendant 5 mois, il embarque avec sa famille dans un avion militaire dans le cadre de "l'opération Salomon". Arrivé en Israël, l'adaptation est difficile pour le jeune homme, seul Noir de son école. Après son service militaire, il décide de se lancer dans la comédie.

Ce film aurait pu s'appeler « L'Enfant des mères ». Schlomo a la chance de tomber sur quatre mères exceptionnelles : la sienne, capable de dire " ce n'est pas mon fils ", pour le sauver ; la deuxième, Juive éthiopienne, qui retrouve une raison de vivre en recueillant Schlomo et en l'arrachant à la mort ; la troisième, la mère adoptive issue d'une autre culture, qui accepte de faire un pas vers Schlomo ; enfin, Sarah, l'amoureuse, qui en devenant mère à son tour finit par comprendre Schlomo et le renvoie vers sa mère originelle."


La musique, superbe, reflète le mélange des cultures prôné par le film : elle mêle en effet orchestre classique, violoncelle et doudouk, un instrument traditionnel arménien (une sorte de flûte).

Mihaileanu soulève les questions d'identité, d'intégration, de racisme, d'amour filial, de judaïté, d’adoption, de déracinement, de cultures, le conflit israélo-palestinien,amour...
Ce grand et long film les aborde avec simplicité, humanité et humour.

Yaël Abecassis, la mère adoptive, est magnifique et sauvagement maternelle.

Ce film est riche de messages de paix et d'espoir, sans aucune idéologie sous-jacente. Il est d’une beauté sans pareil et les dialogues sont faits d’amour et de paix.









Va, vis et deviens 1



Face aux groupes intégrés à des chaînes de télévision, la bataille est de plus en plus difficile pour les distributeurs indépendants. Afin de lancer le film de Radu Mihaileanu dans les meilleures conditions, d'instaurer un débat sur l'intégration et le racisme et d'encourager le bouche-à-oreille, Régine Vial (Les Films du Losange) a mis en place un réseau de soutien dans toute la France. Va, vis et deviens bénéficie ainsi de l'appui d'un syndicat d'enseignants (l'UNSA), de la fédération des parents d'élèves FCPE, de Médecins sans frontières et d'une ONG internationale juive (Bnaï Brith). Ces relais ont organisé des avant-premières, utilisé leurs correspondants locaux et leurs supports.
Le film bénéficie aussi du partenariat des associations d'aide à l'adoption et de protection de l'enfance, du travail pédagogique des mouvements de jeunesse juifs, chrétiens et musulmans, de la mobilisation de la Maison de la culture yiddish, du Centre Rachi, de Yad Layeled, de Yaniv, de Génération J, de France-Info, de la Fnac, de Bayard Presse, de La Vie, d'UGC et de nombreux exploitants indépendants qui défendent le film à travers leur gazette locale ou par un travail de sensibilisation auprès des scolaires.




Désert du Soudan, 1984. A l'initiative d'Israël et des Etats-Unis, des milliers d'Africains hagards et squelettiques ont l'opportunité d'échapper à la famine. Une vaste action (l'opération "Moïse") permet aux juifs éthiopiens (les Falachas, descendants du roi Salomon et de la reine de Saba, dont parle la Torah, chapitre XIX, comme d'une "tribu égarée") de gagner la Terre sainte. Va, vis et deviens commence comme un film historique.
Bénéficiaire de ce pont aérien, un gamin, Schlomo, est adopté par une famille française séfarade de Tel-Aviv et grandit avec l'obsession de retrouver sa mère, restée dans le camp de réfugiés, tout en découvrant deux maux de son nouveau pays : les faucons qui souhaitent la guerre contre les Palestiniens et les racistes qui font régner une sorte d'apartheid au sein de la société israélienne.
L'intégration des Falachas en Israël n'a jamais été réellement digérée. Ils sont considérés par une partie de la population, hostile au métissage, comme des juifs atypiques, pas casher.
Golda Meir ne se demanda-t-elle pas si "les juifs n'avaient pas assez de problèmes comme cela pour encore devoir s'occuper des énigmatiques Falachas" ? (On lira à ce propos avec profit Les Falachas, Nègres errants du peuple juif, de Tidiana N'Diaye, Gallimard, "Continents noirs", 2004). Va, vis et deviens se fait vite un film sur l'émigration, le choc des cultures.
Mais ce qui donne sa force au film de Radu Mihaileanu, c'est une "astuce" scénaristique renvoyant à la fois à sa propre histoire et à la fatalité qu'ont les déracinés, pour survivre, de se faire passer pour ce qu'ils ne sont pas. Mihaileanu n'est pas noir, mais juif d'origine roumaine dont le père fut obligé de changer de nom pendant l'occupation nazie.
Dans Train de vie, film teinté d'humour à la Lubitsch, il avait imaginé que des juifs, pendant la guerre, se déguisaient en officiers allemands pour échapper à la Shoah.

NI JUIF NI ORPHELIN
Ici, sa réflexion sur la dérision d'être ou ne pas être proscrit le mène à inverser le processus d'usurpation d'identité. Schlomo, son héros, n'est pas juif. Sa mère l'a confié à une Falacha pour le sauver.

Il vit en Terre promise avec un douloureux secret (il n'est ni juif ni orphelin), slalome entre le vrai et le faux, avec la culpabilité (en particulier vis-à-vis de ses parents adoptifs) d'être un imposteur.
La vue d'ensemble des Falachas et le visage des mères perdant leurs fils, l'ébranlement d'une famille israélienne face à la crise économique et au dilemme politique (quitter ou ne pas quitter le pays), les apprentissages de Schlomo, rusant entre deux cultures, se découvrant en exil des rapports charnels avec sa mère d'adoption et une histoire d'amour avec la fille d'un rabbin dogmatique : tout cela est dépeint avec générosité, une volonté de glisser de la fiction documentaire à la fresque lyrique, de faire sourdre l'émotion.
En sus de sa sensibilité, Radu Mihaileanu a su utiliser la musique parfois épique d'Armand Amar et l'extrême délicatesse de ces deux comédiens que sont Yaël Abecassis et Roschdy Zem.
Jean-Luc Douin


Dernière édition par Michelle le Mar 12 Mai - 11:26:06, édité 1 fois
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